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TOUR de L'OUEST

Résumé non exhaustif de Guy Bourdonnais

Lundi 11 juin 8h

Place Rossel : animation inhabituelle. En effet, onze cyclos de l'ACO et leurs deux accompagnateurs Yves Corbin et Jean Lemenand chargent les sacs, le ravito, les roues...

8h30: le président Gilles Gaumain donne le départ alors même que Marcel Bodineau nous rejoint pour faire un bout de chemin ensemble.

Direction Martinvast, Bricquebec, Saint Sauveur, Lessay, Coutances, puis Montpinchon et son mur, le tout avec une météo agréable.

Pique-nique dans le bourg de Montpinchon et très vite nous rejoignons l'Abbaye d'Hambye, puis la côte de la Baleine.

C'est l'occasion pour apprécier ce secteur que l'ACO ne fréquente pas souvent.

Nous plongeons sur Gavray, passons La Haye-Pesnel, Sartilly, Carolles, oublions la bonne direction, ce qui nous vaudra un demi-tour à Carolles, et la montée de la côte qui n'était pas au programme, qu'importe la bonne humeur étant nous rejoignons Genets après avoir parcouru "le plus beau km de France" et longé la côte, apprécié la vue sur la baie du Mont Saint Michel.

Genets, son auberge de jeunesse, sa pelouse. Nous sommes en avance, il faudra attendre une heure avant l'ouverture. Rien de grave, les commentaires vont bon train, les côtes de l'Abbaye d'Hambye et de la Baleine sont le sujet numéro un de nos conversations.

Bilan de la journée: distance: 162 km, temps: 5h37, moyenne: 28.8.km/h, dénivelé: 1640m

Maillot blanc du meilleur jeune (réservé au plus de 55ans, critères d'attribution: seul les commissaires pourront préciser et encore…) : Gérard Delacour

Prix citron: Yves Hamel pour pipi improvisé (décision des mêmes commissaires)

Mardi 12 juin 8h30:

Départ sous la pluie direction Avranches, Pontaubault, Pontorson. La pluie ne suffisant pas, le vent s'y met près Avranches. Pour autant le Mont Dol nous tend les bras et donc pas question de passer à côté. Donc petit détour et montée du Mont Dol qui provoquera quelques surprises à ceux qui, au pied, n'avaient pas mis le bon braquet.

A noter le renfort de deux cyclos de Créhen qui nous accompagneront jusqu'à l'arrivée ( Yves et Michel sont des copains du Pays).

Petite pause café au sommet, Patrick en profite pour faire une "petite escapade touristique"…

Nous repartons direction le barrage de la Rance. Vers le km 80 la pluie cesse, le vent de plus en plus fort chasse les nuages. Après l'Ille-et-Vilaine voilà Les Côtes d'Armor, Ploubalay, Plancoët, Pleven où nos trouvons refuge pour le déjeuner.  Chacun se change, se restaure, et à 14h en route vers Erquy. Cette fois le soleil nous a donné rendez-vous.

Arrivés à Saint Denoual, nous décidons de visiter la Maison NORET le célèbre fabricant de nos cuissards et maillots. 30 mn de visite et nous repartons vers Matigon, le Cap Fréhel, les Sables d'Or et Erquy. Malgré la difficulté du parcours, les charmes de cette côte, les bruyères en fleurs et le vent marin nous font oublier les effets de la pluie matinale. Les plages de sable fin se succèdent, elles semblent nous attendre…

Mais notre rendez-vous est ailleurs à Erquy où après une bonne douche il faut passer au nettoyage des vélos et à la mécanique.

Bilan de la journée: distance:181 km, temps: 6h37, moyenne: 27.4 km/h, dénivelé: 1018 m

Maillot blanc: Patrick Launay

Prix citron: Guy Bourdonnais pour tenue non conforme, socquettes de touriste…

Mercredi 13 juin 8h30:

La Bretagne est sous le soleil. Nous repartons sur la côte : Val André, Dahouêt  et son petit port puis direction Iffiniac ville natale du "Blaireau". Après avoir fait un détour non programmé à Plangenoual, commune de la première course de Bernard Hinault, nous voilà à Moncontour, cité médiévale célèbre avec la montée, non moins célèbre. Tout le monde se hisse en haut de la côte sans problème et nous partons sur un toboggan de 60 km pour rejoindre Plouma. A l'entrée de Plouma, pose repas en plein air : Jean et Yves ont, comme toujours, tout prévu même le café.

Nous repartons pour Paimpol. A peine avons-nous remis en route que le ciel breton nous tombe sur la tête pendant une vingtaine de km.la situation s'améliore à partir de Paimpol et nous passons Lezardieux, Tréquier de nouveau sous le soleil. Les champs d'artichauts, contrairement aux cyclistes, semblent apprécier la pluie. Voilà la Côte de Granit Rose, nous contournons Lannion, passons Louannec, Trégastel avant de rejoindre Trébeurden. Le soleil et le vent nous sèchent,  une nouvelle fois il faut procéder au nettoyage des vélos avant que le "Guy de service" ne se décide, avec un jour de retard, à offrir un "demi" pour marquer sa fête et surtout, faut bien le dire, pour assouvir une soif de bière qu'il exprime depuis un certain temps.

  Bilan de la journée: distance: 184 km, temps: 6h50, moyenne: 26.8km/h, dénivelé: 1711m

Maillot blanc: Alain Pautaire

Prix citron: Emmanuel Lecoq (vélo peu entretenu, ravitaillement hors zône)

Jeudi 14 juin 8h30:

Trébeurden est sous l'eau, nous voilà partis à l'assaut de la côte de Lannion (comme échauffement il y a mieux), puis les plages de Saint Michel, Plestin (devenues célèbres pour des algues vertes) enfin Morlaix, sa côte, la route semble toujours s'élever, la pluie ne s'arrête pas. Nous retrouvons 3 cyclos de Lannilis à Lesneven.

Leur mission nous amener sur les Ribinous du TRO-BRO LEON. Dès le premier ribinou une crevaison d'un localde la journée, nous repartons nouvelle crevaison toujours du même local…enfin le deuxième ribinou, et là, c'est Alain le horsain qui à son tour perse.

Nous décidons que la découverte du Tro-Bro Léon est terminée, d'autant que la pluie ne lâche pas.

115 km parcourus. Les cyclos de Lannilis nous ouvrent la porte de leur local pour un accueil ROYAL, comme les bretons souvent savent faire. Nos accompagnateurs, en grands connaisseurs qu'ils sont du cyclisme, nous ont préparé une soupe chaude qui réchauffe à la fois les corps et les cœurs.

Pas question de repartir sans avoir enfilé un cuissard propre et des chaussures sèches.la remise en selle s'effectue alors que vent a remplacé la pluie. Le seul problème c'est qu'il est vraiment défavorable. L'un des cyclos de Lannilis est reparti avec nous. Il ne rechigne pas sur les relais jusqu'à Landerneau où il fait demi-tour.

Voilà Sizun et la longue montée vers le Roc Trévezel, point culminant de Bretagne. Hélas pas question de s'attarder en haut tellement le vent est présent, pour le panorama il faudra revenir.

Nous passons près de Brennilis, la pluie reprend du service, nous contournons Helgouat avant de rallier Carhaix et notre gîte d'étape dont chacun gardera un fort souvenir.  

Bilan de la journée: distance: 215 km, temps: 8h12, moyenne: 26km/h, dénivelé: 1988m

Maillot blanc: Raoul Pain

Prix citron : Christophe pour dérailleur électrique récalcitrant et contenu du bidon douteux…

Vendredi 15 juin 8h30:

La journée d'hier a laissé quelques traces. Remise en route tranquille car l'étape s'annonce longue.

Nous sommes sur les routes du fameux Paris- Brest-Paris. Hasard? Non évidemment, histoire de favoriser l'appétit pour 2015. Après Gouarec, petite escapade pour grimper Mûr-de-Bretagne. Cela se passe sans problème, nos avons même le droit à une photo sous le grand panneau à l'effigie de Bernard Hinault.une nouvelle fois la pluie s'invite sur notre route. Nous passons Saint Guen, Loudéac, nos accompagnateurs, fins limiers, nous dénichent un garage pour le repas du midi qui était prévu champêtre. Nous sommes alors à Plumieux et Mme Gauthier qui n'avait jamais entendu parler de l'ACO met à notre disposition son garage et nous prépare même le café avant notre départ qui se fera sous l'eau.

105 km parcourus, il en reste autant.

Nous repartons sur du toboggan ; la Trinité, Iffifaut, Saint Méen-le-Grand  (Pays de Louison Bobet), Quédillac, Bécherel.

Le petit réconfort de Mr et Mme Maillard qui, eux aussi, ont ouvert leur garage, mis en route un chauffage, préparer un goûter comme pour une colonie de vacances, en prime le "doping breton" qu'un certain P.L dégusta aves délectation. Nous repartons, toujours sous l'eau, il reste 40 km plutôt plat. Un gîte très confortable nous attend à Rimon. Encore une fois il faudra s'occuper de la mécanique.

Bilan de la journée: distance: 208 km, temps: 7h12, moyenne: 28.8km/h, dénivelé: 1618m

Maillot blanc: Jean-Pierre Maillard

Prix citron: Régis pour crevaison imaginaire et passage acrobatique d'un passage à niveau

Samedi 16 juin 8h30:

Pas de nuage en vue, vent plutôt favorable, pourvu que cela dure.

Le départ est rapide, nous voilà déjà à La Croix-Avranchin, Pontaubault, La Haye-Pesnel, Gavray.

La pause repas se fera au Pont-de-la-Roque en plein air. L'appel d'air cherbourgeois semble produire ses effets.

"la touristique" vent favorable c'est quelque chose… Les Pieux, Virandeville, Couville, Cherbourg, heureusement que la Montagne du Roule est au programme pour calmer un peu les ardeurs.il est 16h30.

La photo finale en haut de la "montagne", les accolades, les poignées de mains pleines d'amitié et de fraternité.

Il faut rentrer à Octeville, les EPOUSES ou COMPAGNES retrouvent leur champion d'une semaine, même si il y a de la fatigue, tous disent avoir connu une super expérience sportive et humaine.

Nous reviendrons sur tout cela lors de l'Assemblée Générale du club en octobre prochain.

 
Bilan de la journée: distance: 208 km, temps: 6h25, moyenne: 30.7km/h, dénivelé: 1455m

BILAN GLOBAL:

Distance: 1147 km, temps: 41h, moyenne: 28km/h, dénivelé: 9430m

 

 Bordeaux - Paris  2010





UN MAILLOT QUE J'AI PLAISIR A PORTER

 Ma première licence à l'ACO date du 20 février 1990 avec pas mal de kilos en trop (résultat d'une bonne quinzaine d'année sans pratique sportive). Les premières sorties avec le club furent très difficiles malgré les « bons soins » des cyclos du groupe C. Il m'a fallu deux mois pour enfin faire une sortie sans trop souffrir. Evidemment en adhérant à l'ACO, je savais où je mettais les pieds, j'avais choisi en toute connaissance de cause... Il me fallait être persévérant et déterminé. Je garde tout de même de très bons souvenirs de mes débuts, de l'ambiance et de la solidarité qui régnaient dans ce groupe. Je n'ai pas oublié les poussettes de Michel Hairon, André Hairon ou de Roger Lelong, les encouragements de Gérard Launay et de bien d'autres. Que dire des conseils techniques avisés d'Alain Thérache dont le perfectionnisme est reconnu et apprécié d'un grand nombre. Je n'ai pas non plus oublié le scepticisme de certains qui étaient près à parier que « dimanche prochain je ne serai pas là ».

La soif du vélo était très forte. Jeune, les circonstances de la vie ne m'avaient pas permis de goûter à la compétition. J'avais, en quelque sorte, une revanche à prendre. Bien sûr, pour la compétition il était trop tard, mais je pouvais enfin assouvir cette passion. C'est ainsi que dès 1991 je me jetais dans le grand bain des cyclosportives avec la Georges Lenepveu, la Sourdine et surtout la Bernard Hinault et ses 219 km sur des terres bretonnes que j'affectionne particulièrement.

1993 sera l'année de la découverte de la montagne et comme on ne fait pas les choses à moitié, le grand rendez-vous sera l'étape du tour : la 1ère Tarbes-Pau – 195 km avec Tourmalet, Soulor, Aubisque et une grande satisfaction à l'arrivée sous le regard de Christian Fouquet et Michel Baranger qui, en cyclos expérimentés, m'attendaient au virage...

Les années vont se suivre et se ressembler pour atteindre en 1996 ma participation à 12 cyclosportives dont le défi pyrénéen et l'étape du tour.

Fin 2008, j'ai 236 cyclosportives au compteur, passé 223 cols, traversé les Alpes l'an dernier de Thonon à Menton – 745 km – 17820 m de dénivelée et toujours des projets plein la tête. Pour juin prochain se sera la traversée des Pyrénées de Biarritz à Banyuls – 856 km – 33 cols en 7 étapes.

Mais le vélo c'est aussi la vie du club, dans lequel je me suis investi avec plaisir, d'abord en tant que responsable cyclo. Je garde de cette expérience de très grands souvenirs avec des périples inoubliables : la Eddy Merckx, l'Auvergnate...

Puis ce fut la Présidence du club pendant 9 ans avec tout ce que cela comporte : des moments forts bien sûr avec les coureurs, avec l'équipe dirigeante, avec les partenaires. Comment ne pas souligner, ici, combien il est agréable pour un président d'avoir dans ses rangs un garçon comme Hans Lechevallier qui, outre sa fidélité à l'ACO (c'est rare dans le milieu du cyclisme)fut un modèle de sérieux tout au long de sa carrière. De même, si nous avons pu nous relancer au plus haut niveau, Hans y a largement contribué.

Et que dire de Frédéric Lecrosnier, sinon qu'il a permis à l'ACO d'atteindre une dimension, une notoriété que beaucoup nous envie. J'ai beaucoup apprécié la classe, la simplicité, l'authenticité de ces deux coureurs.

Au delà de ces 2 garçons, je n'oublie pas celles et ceux qui ont porté avec brio et portent encore nos couleurs. Je n'en citerai qu'un, qui incarne bien l'image que je me fais du cyclisme : c'est Jerôme Guéret. Jérôme, c'est la fidélité, la longévité, la gentillesse et la reconnaissance pour les dirigeants. Pas d'exigence particulière, toujours satisfait de ce que le club propose. Bravo et merci à tous ceux qui, à l'image de Jérôme, font qu'être président n'est ni un sacerdoce ni une corvée, mais un simple engagement de citoyen responsable bénévole tel que j'ai toujours imaginé cette fonction.

Autre sujet de satisfaction : avoir développé le travail collectif au sein du club. J'ai fait en sorte que les décisions soient prises en bureau et que le plus grand nombre soit associé à la vie du club. La démocratie n'est pas un vain mot, elle va très bien avec l'organisation d'un club. Je crois pouvoir dire que les dirigeants qui m'ont entouré pendant toute cette période ont apprécié et joué le jeu.

Enfin, il me faut souligner l'apport de nos partenaires et, au premier rang , Yannick Coué occupe une place prépondérante. Le redémarrage de l'équipe 1ère a été possible grace à son soutien et à la détermination de Bernard Boscher sur qui j'ai toujours pu compter. De même, l'engagement de la ville de Cherbourg Octeville a été sans faille, y compris sur nos organisations. Je veux ici remercier la municipalité.

Aujourd'hui je regarde l'ACO avec sérénité. Mon camarade Gilles a toute ma confiance et ma reconnaissance. Il donne son temps et son énergie sans compter. Il a déjà montré sa détermination pour que l'ACO poursuive son rayonnement sur des bases solides, saines et avec l'éthique comme fil conducteur.

Avant de souhaiter bon vent à l'ACO, je n'oublie pas ceux qui nous ont quittés trop tôt, ceux avec qui j'aimais rouler et partager cette passion : je pense à Fernand Lepoitevin, à Jacky Drouglazet, à Christian Dos et à Christophe mon neveu qui vient de s'échapper trop vite, trop brutalement après sa dernière course. Sa dernière place c'était le 8 avril en terre bretonne où il repose. Malgré tout, selon la formule, la vie continue.

 A l'ACO, Amicale au grand coeur, je souhaite bonne route et longue vie. J'ai toujours autant de plaisir à porter ce maillot blanc, vert et rouge.

                                                                                 Guy BOURDONNAIS 

                                                                               Président de l'Amicale pendant 9 ans

Gérard Gaunelle : plutôt le micro que le vélo !

 

Je me suis intéressé au vélo à l'âge de 14 ans. Pensionnaire à l'Institut Technique  Saint-Joseph de Villedieu, j'étais collé un samedi pour "bavardages excessifs". Nous ne venions pas toutes les semaines chez les parents. C'est eux qui étaient venus me rendre visite ce week-end de "colle". Et au cours de ce dimanche de 1966, j'ai découvert le vélo en achetant Miroir du Cyclisme relatant la victoire de Felice Gimondi dans Paris-Roubaix. Probablement séduit par les superbes photos parce qu'auparavant, je ne connaissais pas vraiment le sport.

La télé n'était pas entrée dans les foyers et nous étions "scotchés" à ce qu'on appelait à l'époque le "transistor"... aussi bien pour les infos que les reportages sportifs. Nous entendions les voix d'Emile Toulouse, Fernand Choisel, Guy Kédia, Félix Lévitan, Jean-Paul Brouchon, Daniel Pautrat, Pierre Salviac, Roger Cornet, etc... rêvant de devenir un jour comme eux...

 L'animation "dans la peau".

Les radios locales n'occupaient pas encore la bande FM. J'avais alors écrit à Maurice Favières, l'homme des "matinales" de RTL à la voix chaude et enthousiaste. Lui demandant la filière pour devenir animateur de radio, il m'avait répondu (vous pensez la fierté de recevoir une lettre de RTL) qu'il fallait un brin de culture, le sens de la répartie et un peu de... chance. De mon Lengronne (petite commune située à côté de Gavray) nous étions loin de la capitale. Quasiment mission impossible.

Le journalisme sportif était aussi une possibilité. J'avais adressé un courrier à Jean Bobet (frère de Louison), responsable de la rubrique cyclisme, toujours sur RTL. Me conseillant de suivre une école  spécialisée, il n'en était évidemment pas question. Ne serait-ce que par le coût des études. Après tout, je me disais que je pourrais peut-être un jour m'éclater autrement et plus localement.

La compétition m'avait un peu tenté. J'avais alors 16 ans et en même temps j'avais intégré une troupe de théâtre locale et j'organisais et présentais des intervillages, l'équivalent toute proportion gardée des célèbres Intervilles du moment. Sur un vélo "Raymond Poulidor "(j'étais un fan du Limougeaud), je n'ai pratiqué qu'une demi-saison comprenant très vite (et peut-être trop vite, l'histoire ne le dira jamais !) que je n'étais bâti ni physiquement ni moralement pour devenir un champion.

Un autre virus m'avait déjà touché puisque sur bande magnétique (Mini K7), je m'amusais à imaginer et commenter des arrivées fictives du Tour avec passage au sommet des cols, comme les vrais journalistes.

Néanmoins, je poursuivais les animations. Dans la période des fêtes de Noël avec plusieurs copains nous avions monté un spectacle de clowns

 La première course avec Stéphane Javalet

Un jour Ernest Tison, alors président du Comité des fêtes de Ver (près de Cérences) pour qui j'assurais régulièrement les intercommunes me demande d'animer une course cycliste. Un événement pour moi ! C'était une épreuve cadets. Stéphane Javalet, futur directeur sportif d'Auber 93 y participait. J'avais préparé les commentaires en consultant les derniers Normandie Cyclisme que je m'étais procuré près d'un coureur coutançais, Patrick Guillotte. Enonçant les palmarès, donnant les noms des coureurs à chaque passage, Marc Quesnel, président de l'Avant-Garde d'Orval est venu me demander depuis combien de temps je commentais. Répondant que "C'était une première", il m'incitait donc à prendre une licence FFC. Nous étions en août 1978.

Tout est allé très vite. Les animations se sont enchaînées à vitesse Grand V. De la petite fête locale aux courses à étapes. D'ailleurs, j'ai commenté une de mes premières courses avec l'AC Nord-Cotentin (futur AC Octeville) qui venait de se créer à l'imitiative de Christian Dutertre et Daniel Mesmeur. C'était à Montebourg où Gilbert Queuniet, Jacques Barbey, membres du club s'y sont imposés...

 La rencontre avec Daniel Mangeas

Albert Marie, ancien cyclo-crossman coutançais réputé, avait organisé un critérium pour les adieux du légendaire Raymond Poulidor. Je n'allais pas rater une pareille manifestation. A double titre. D'abord pour le Poulidoriste que j'étais mais aussi pour voir officier le... speaker du Tour de France, Daniel Mangeas.

L'organisateur coutançais a d'ailleurs créé ensuite le Prix de la Côte Normande ouvert aux pros et organisé de nombreuses épreuves telles que des arrivées du Tour de la Manche ou du Tour de Normandie. Grâce à lui, j'ai pu rencontrer la "voix du Tour". Le courant est très vite passé avec Daniel. Nous nous téléphonions régulièrement. J'ai même eu la chance de le remplacer lors de quinzaines commerciales et de co-présenter plusieurs épreuves (Côte Normande, Remparts, Valognes, Coutainville...) et actuellement le Tour de Normandie.

Les relations ont dépassé le simple cadre professionnel. C'est devenu une amitié forte d'une trentaine d'années dans les moments heureux ou malheureux de la vie. En y associant bien évidemment nos épouses Claudia et Mireille. Tout cela sans intérêt et avec la même conception de l'animation : "Aimer les gens en leur apportant un peu de bonheur. Le tout en étant sérieux sans se prendre au sérieux".

 Des relations amicales

Ayant la chance de commenter les épreuves importantes du département (je ne les citerai pas au risque d'en oublier) depuis longtemps, les relations avec les organisateurs sont devenues très amicales. Chaque dimanche, c'est un plaisir de se rencontrer, de se côtoyer. L'AC Octeville en est une des illustrations pour avoir travaillé avec ses différents responsables depuis la création du club sans oublier le plaisir de présenter des coureurs de talent.

Opérateur PAO dans une imprimerie, j’ai pu vivre pleinement et intensément cette passion grâce à la compréhension de mon employeur. Il m’a toujours permis d’adapter mes horaires. Et sur un plan plus personnel, sans avoir transmis « l’envie » du micro à nos trois enfants, j'ai une certaine fierté de les voir pratiquer la discipline qu'ils ont choisi. Convaincu que leur imposer le cyclisme était peut-être voué à l'échec par avance ? Trop de pères ont voulu rattraper une carrière ratée au travers de leurs enfants. Xavier, avec le squash et le badminton, Nicolas et Emmanuel au football s'éclatent pleinement. C'est bien l'essentiel. Maman Mireille les suit régulièrement et papa surtout l'hiver quand le micro est au repos. En un mot, que du bonheur ! Nous le partageons maintenant avec leurs conjointes (Pascaline, Lisa et Alice) toutes les trois charmantes et agréables sans oublier les petits-enfants Léo et Lola en attendant le reste du peloton…

Un grand Merci à l'ACO de m'avoir proposé son site pour vous présenter ma petite et modeste mais surtout riche aventure que j'espère prolonger le plus longtemps possible.


interview  avec  la  voix  du  Tour - Daniel  Mangeas - une amitié longue de trente ans

interview  de Cyrille Noël

Franck TISON: Maire-adjoint ,

                                     en charge des Sports

Dès mon enfance, j’ai baigné dans le sport avec des parents basketteurs et athlètes à               l'A S Cherbourg.  Le fait d’accompagner mes parents sur les terrains m'a donné le virus du sport comme compétiteur mais aussi comme spectateur.
Cette passion avec une persévérance de tous les jours dans l’entrainement m’a permis d’évoluer au plus niveau comme joueur de handball en D1 nationale pendant plusieurs années à Gonfreville près du Havre et en équipe de France cadet, juniors, espoir et universitaire. Mes meilleurs souvenirs en handball : le titre de champion de France scolaires avec le lycée A. Tocqueville (une équipe de copains) et de gagner la coupe de France avec Gonfreville en 1981. Mais aussi en plus du handball, d’être champion et recordman de France de triple saut en catégorie minimes. Grâce au sport, j’ai pu découvrir des pays mais surtout rencontrer des sportifs étrangers et m’enrichir des différents mode de vie, et différentes cultures.
 Les autres moments forts de ma vie ne sont pas sportifs mais familiale avec le mariage avec Solveig et la naissance de nos 3 enfants, Antoine, Valentin et Zoé. 
Quand j’ai décidé d’arrêter ma carrière de compétiteur, je me suis engagé dans le bénévolat avec la même passion, faire aimer le sport avec toutes ses vertus d’effort, de convivialité et de respect de l’autre. Le plaisir d’encadrer et d’entrainer des jeunes a été une expérience très enrichissante avec ces joies mais aussi ses difficultés.
Désormais et en fonction de mon emploi du temps, je pratique le footing au moins une fois par semaine et aussi participe à quelques rencontres sportives.
Depuis mars 2008 et ma prise de fonction comme maire adjoint aux sports, je travaille conjointement avec les associations pour valoriser le sport sur la commune de Cherbourg-Octeville. C’est en étant proche des associations et sur le terrain que je pourrai appréhender au mieux leurs attentes.
En ce qui concerne l’ACO, j’ai découvert un président avec une équipe de bénévoles très sympathiques et passionnés pour développer le cyclisme dans le Nord Cotentin. Ils ont pu avec toute leur énergie former une équipe compétitive en 2009 pour porter haut les couleurs de leur club et en même temps faire parler de Cherbourg-Octeville sur toutes les routes de France. J’espère que cette nouvelle saison apportera de belles victoires et les premiers résultats obtenus sont prometteurs.
Je ne pourrai pas citer toutes les courses que le club organise avec brio mais au moins celle qui est à mes yeux la plus belle : le Critérium de Cherbourg-Octeville au mois de juin avec une course spectaculaire et une présence nombreuse de spectateurs.
Je voudrai aussi remercier tous les partenaires privés qui aident l’ACO et lui permettent ainsi de figurer au plus haut niveau national

                                                     Bonne année sportive

                                                                              Franck Tison


 Pascal Pien


AVEC MON AUBE ET MON VELO

Dans la petite commune de Le Dézert, près de St-Lô, j’ai donné les «premiers coups de pédale». Aujourd’hui encore, je me souviens de ces allers-retours entre la maison et l’école. Sur les routes de campagne, legoût de l’effort faisait corps avec le charme du paysage.Passionné à ma mesure pour le cyclisme, j’ai voulu un jour goûter à la compétition. Modeste coureur de quatrième catégorie au club de Pont-Hébert durant quatre années, je conserve du bonheur avec quelques places par-ci, par-là.Cinq années avec un emploi à Caen en tant que cheminot, et dans la foulée le changement de voie avec l’entrée au séminaire. Je raccroche le vélo, comme l’on dit, mais sans pour autant ôter de mon esprit l’amour du cyclisme.

… accueilli à l’A.C.O.

Ne plus pratiquer ce sport crée un manque, je l’ai expérimenté durant une dizaine d’années. C’est logiquement qu’un jour, j’ai voulu reprendre le vélo. Prêtre à Tourlaville, j’aimais parcourir les routes du Val de Saire dans notre beau Cotentin.Envoyé en mission à Octeville, il m’est offert, par relations de personnes, d’entrer au sein de la famille A.C.O., dont je remarque que le terme Amicale lui va très bien. Je suis très reconnaissant pour l’accueil chaleureux du club. Il est vrai que ce n’est pas tous les ans qu’un curé y prend une licence.C’est donc avec la plus grande joie qu’il m’est offert de partager la vie interne de l’A.C.O. Il y a le plaisir des sorties cyclo du jeudi après-midi.J’y redécouvre le bonheur d’un effort soutenu. Ces sorties sont pour moi un bon bol d’air hebdomadaire. J’apprécie la bonne ambiance dugroupe et l’effort physique est conditionné par un bon esprit. Les conseils d’anciens coureurs sont toujours intéressants ; le cyclisme reste toujours un apprentissage. J’ajoute à ce bonheur les sorties comme Rauville la Place et Barneville. L’amitié sportive est présente et l’ambiance toujours chaleureusement partagée.

…championnat de France du clergé

Aurais-je imaginé un instant de ma vie disputer un jour un championnatde France ? C’est pourtant ce qui s’est produit au cours de l’année 2007. Le mardi 01 mai s’est déroulé à Clery Saint André, dans le Loiret, le huitième championnat de France du clergé, hommes et femmes (prêtres,diacres, séminaristes, religieux, religieuses) sous l’égide de la Fédération Française de Cyclisme. Il y avait deux épreuves : un contre la montre individuel de 8,2 kms le matin et une course en ligne avec 12 tours de 4,1 kms soit au total 49,2 kms.Ce championnat de France revêt, pourrait-on dire, deux facettes. En effet, nous étions une quarantaine de participants ; certains avec une pratique régulière du vélo, coursiers ou cyclos ; d’autres au contraire découvrant la pratique de ce sport avec comme bagage de préparation quelques kilomètres d’entraînement. La course en ligne a vu la victoire de Robert LEROY d’Orléans à une moyenne horaire de 35 km/heure. Pas mal pour un curé me direz-vous !Quant à moi, je me classe à la douzième place. Pour le championnat de 2008 qui se déroulera au Havre, j’espère améliorer mon classement, à condition de perfectionner la préparation physique. Je sais que des copains cyclos sauront en temps voulu me conseiller utilement. Cependant, il est vrai que ce n’est pas le classement qui compte, la joie de participer étant plus forte. Et pourquoi pas un jour le championnat de France dans le département de la Manche ?

Je remercie le club de me donner la parole dans ce petit bulletin annuel.

J’espère le plus longtemps possible bénéficier de la joie d’être à l’A.C.O.


 

Bernard LECAPLAIN

trésorier du club pendant plus de 20 ans


Souvenirs, souvenirs.

Je suis entré au club en 1976 et ai assisté à la première assemblée générale qui a eu lieu dans un salon de l’hôtel de ville de CHERBOURG. Il me semble que cette année là le repas a eu lieu dans une salle du complexe CHANTEREYNE mais je n’en suis plus sûr. Ce dont je suis sûr par contre c’est qu’un repas annuel a bien eu lieu là. Il avait été préparé par le traiteur LAULIER et nous avions mangé du rôti de porc à l’ananas.

J’avais connu Christian DUTERTRE quelques années plus tôt et un jour, dans une circonstance quelconque, il m’a dit qu’il avait rencontré Daniel MESMEUR qui faisait du vélo comme lui, en dilettante, le dimanche et qu’ils avaient décidé ensemble de constituer un club. Il m’a demandé si je voulais me joindre à eux et j’ai accepté.

J’avais fait du vélo étant jeune. A l’époque j’habitais à LA HAYE DU PUITS et travaillais à COUTANCES. Je faisais la route tous les week-ends et par tous les temps. J’avais au début un vélo qui m’avait été prêté par mon beau frère, avec des pneus ballon et le frein dans le moyeu arrière. Au bout de quelques mois j’ai emprunté 20.000 francs de l’époque pour acheter un vélo de course chez LECOULANT à LA VENDELEE.

J’avais vendu ce vélo en 1958 par l’intermédiaire d’un marchand d’armes et cycles, les frères MOURIER, qui étaient établis rue de l’Ancien Quai. J’ai donc été 18 ans sans faire de vélo.

Quand je me suis inscrit au club je ne me souviens plus sur quel vélo je pédalais.

Le club s’appelait alors A.C.N.C. Amicale Cycliste du Nord Cotentin. Mais à CHERBOURG nous ne disposions d’aucun local. Nous avons eu quelques réunions dans une salle de l’établissement des Petites Sœurs des Pauvres mais aucun local ne nous était réservé.

Plus tard Christian DUTERTRE a demandé un local au maire d’OCTEVILLE de l’époque qui devait être Monsieur JOURDAN, lequel a accepté de nous en fournir un à condition que le nom du club contienne la mention d’OCTEVILLE et le club est alors devenu A.C.N.C.O. puis, quelques années plus tard, A.C.O.

Mon ex-épouse faisait alors du vélo aussi et nous avions avec nous un couple d’EQUEURDREVILLE, les PRIGENT.

Au départ le club ne comportait que des cyclos. Mais très vite la question s’est posée de savoir si quelques uns ne pouvaient pas faire de la compétition et c’est alors qu’il s’est créé une section « coureurs ».

Nous avons alors décidé de créer une « commission cyclos » qui avait un peu le rôle joué plus tard par le « secrétaire cyclos ».

Nous avons eu à l’époque quelques cours de secourisme qui nous étaient dispensés pas un médecin généraliste qui préparait une spécialisation de médecine sportive. Je me souviens qu’un jour Gilbert QUEUNIET lui avait demandé s’il pouvait faire l’amour dans la nuit précédant une course, et que le toubib lui avait répondu par l’affirmative à condition qu’il ne le fasse quand même pas toute la nuit.

Les réunions du club avaient lieu alors dans une baraque dont je ne me souviens plus où elle se trouvait exactement dans OCTEVILLE. J’en ai parlé il y a quelques temps avec un copain qui me l’a resituée mais j’ai de nouveau oublié. Mais je ne doute pas qu’un visiteur du site n’hésitera pas à me dire où était cette baraque dans laquelle nous pénétrions par une porte située en bout, la dite porte donnant sur un couloir central qui desservait des salles situées de chaque côté.

Plus tard nous avons disposé quelques temps d’une autre baraque située sur un stade et à laquelle nous accédions par la rue Combes.

Puis nous sommes partis dans l’annexe de l’ancienne mairie avant de terminer près de la poste.

Un jour, ce devait être en 1984 ou 1985, Christian DUTERTRE a décidé de quitter le club. Il a demandé à Hervé de le remplacer. Comme Daniel MESMEUR, secrétaire, et son épouse, Colette, trésorière, le quittaient simultanément, Hervé a demandé à Christian s’il connaissait quelqu’un qui accepterait la trésorerie. Christian savait que j’étais comptable et il m’a proposé le poste. J’ai accepté.

Christian et Hervé ont dirigé le club conjointement pendant un club puis Christian l’a quitté pour de bon. Mais Daniel et Colette MESMEUR étaient partis dès l’arrivée d’Hervé.

Presque dès le début du club Christian avait institué le jumelage avec le CORONA-WEIDEN mais je dois avouer qu’au départ je n’étais pas chaud. Je trouvais que le club n’était pas une agence de voyages. Puis je m’y suis fait. Hervé a continué sur la lancée. Et j’ai fini par m’y mettre et suis allé en Allemagne deux fois et ai reçu à la maison un couple venu passer une semaine. Depuis je suis resté en relations avec la famille URBANIK, Willy et Hilde, les parents, puis Martin et Suzanna l’un des fils et sa femme. J’ai correspondu longtemps avec Willy qui ne laissait pas passer un nouvel an sans m’envoyer une longue lettre écrite en un français presque impeccable. Depuis quelques années il ne m’envoie plus qu’une courte carte de temps en temps. J’ai gardé plus de contacts avec Martin, grâce à l’internet. Nous nous écrivons maintenant en anglais, parce que lui perd petit à petit son français et moi je ne connais que très peu d’allemand.


Que dire de mes souvenirs de trésorier ? Je dois avouer que je n’ai jamais eu beaucoup de problèmes, d’abord parce que j’ai toujours eu des présidents qui savaient rapporter des subventions ou du sponsoring, et puis parce que la comptabilité est un métier que j’ai toujours adoré. En ce qui concerne la chasse aux subventions j’ai dit dès que Christian m’a demandé de prendre la trésorerie que je voulais bien tenir la comptabilité mais que je me refusais à toute recherche de financement. Depuis quelques années j’ai accepté de chercher quelques publicités pour la plaquette mais c’était vraiment la galère pour moi. Et je rends toujours la monnaie de la pièce à nos annonceurs. J’achète toute ma viande chez Monsieur LEVAVASSEUR et monsieur PIGAULT, mon poisson à la poissonnerie du Centre, je vais me faire couper le peu qui me reste de cheveux chez INFINI TIFS, j’ai acheté ma dernière voiture chez Yannick COUE, je vais manger AU FAITOUT, quand j’ai des occupations en ville toute la journée et que je n’ai pas le temps de rentrer déjeuner à EQUEURDREVILLE, ou quand j’ai des invitations à honorer, et j’ai quitté Monsieur PINCHON après qu’il eût refusé de maintenir sa publicité.

J’ai eu de la chance que Michel accepte de prendre la trésorerie à ma place. Cela va constituer pour le club une transition toute en douceur. Michel est venu à la maison tous les mardis matin, pendant plus de six mois avant la dernière assemblée générale et j’ai du aller chez lui deux ou trois fois depuis la dite assemblée. Il n’était pas comptable mais la comptabilité d’une association comme la nôtre n’est pas très compliquée, une fois qu’on a compris le mécanisme du débit et du crédit car il n’y a pas d’immobilisations, pas de stocks suivis comptablement, des comptes de tiers qui se résument au suivi des licences, des prix coureurs. Il n’empêche qu’il faut avoir une certaine rigueur que Michel respecte comme un pro. Je suis content que Guy ait trouvé cette solution qui assure la poursuite sans encombre du club et mon départ rassuré.




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